Autonomie record, ergonomie de bon aloi... ce portatif aurait pu gagner ses cinq étoiles Si ses performances avaient été juste un peu meilleures.

Ce qui frappe dès le premier contact avec ce portatif multimédia outre sa légèreté et son design aux sympathiques formes arrondies, c'est l'intelligence de sa conception. Ainsi, il suffit de déployer l'écran pour que la machine s'allume. Le clavier, agrémenté de larges appuis de paume, s'utilise à plat ou incliné et garantit une frappe d'excellente qualité, seule la barre d'espace est un peu sous dimensionnée. La surface tactile, d'une précision exemplaire, se configure très facilement via un pilote. sous Windows 95. Quant au lecteur de disquettes, il peut s'utiliser soit en interne, soit en externe (sur le port parallèle lorsque le lecteur de CD-Rom est installé dans la machine ). L'écran couleur de 11,8 pouces de diagonale et doté d'une matrice active est très séduisant lui aussi. L'affichage, d'une netteté remarquable est piloté par une puce Neo Magic accompagnée de 1 Mo de mémoire vidéo. On bénéficie ainsi d'une définition maximale de 800 x 600 points en et 65 000 couleurs, ce qui permet de visionner confortablement les CD-vidéo, au moyen du logiciel Ad Hoc livré avec la machine. Le lecteur de CD-Rom, un sextuple vitesse de chez Toshiba, n'est pourtant pas ce qu'on a vu de meilleur en la matière. Il se montre plutôt gêné aux entournures quand il lui faut lire un CD abîmé. Le disque dur (de marque IBM et d'une capacité de 1.4 Go) n'est pas un foudre de guerre, lui non plus, et contribue à faire baisser la note de performances générales. La présence de 16 Mo de mémoire vive Edo et celle de 256 Ko de mémoire cache de second niveau, permettent toutefois au Nuovo 970CX de s'en sortir sans trop de mal.

Enfin, ajoutons que ce portatif se différencie de ses confrères présents sur le marché par l'autonomie hors normes qu´ autorise sa batterie ion-lithium: il est en effet possible de travailler sans fil à la patte pendant plus de 5 heures et demie. .